Île
Quatrième de couverture
A supposer que la faim, la maladie et la guerre soient définitivement bannies de notre planète, à quel genre de bonheur les hommes accéderont-ils ? On n'a pas oublié la réponse à la fois brillante et accablante qu'Aldous Huxley a donnée à cette question dans le Meilleur des mondes. Or voici que, dans un nouveau roman, il nous peint une société dont la monde constituerait une réussite humaine idéale. Une subli — mation de l'esprit et du corps obtenue par une méthode qui tire la quintessence aussi bien de la philosophie occidentale que de la sagesse orientale Mais l'île où se poursuit cette sublime expérience n'échappera pas à la destruction. Si nous pénétrons son secret à la suite d'un journaliste, c'est pour assister à la découverte d'un gisement de pétrole qui va amener le retour du « progrès » et obliger les adeptes de la nouvelle religion à se disperser. Le nouveau roman d'Aldous Huxley ajoute à la sombre construction du Meilleur des mondes une aile lumineuse et aérée. Et ce n'est pas le moindre paradoxe du grand sceptique anglais que son dernier roman soit en même temps un livre de vie et de salut.