Un cas de conscience
Quatrième de couverture
On peut être un héros sans peur et sans reproche mais nourrir des regrets, même lorsqu’on s’appelle Giuseppe Garibaldi.
Un soir après dîner, alors que l’artisan de l’unité italienne raconte ses exploits à de jeunes aristocrates anglaises, la comtesse d’Argyle lui pose une question bien indiscrète : « Général, voyons, franchement, quelle est l’action que vous vous reprochez le plus sévèrement ? »
Garibaldi n’hésite pas. Il explique à ses admiratrices que c’est une injustice qu’il a faite… à un chien.
Un cas de conscience parut dans le journal Le Soleil entre le 4 et le 17 juin 1866, expurgé de longs passages anticléricaux, restés inédits. Publié pour la première fois en volume, ce court roman à tiroirs est donné ici dans son intégralité. Pour redécouvrir un écrivain engagé dans son siècle et savourer sa virtuosité au service d’un chien héroïque.1