Passage du Mékong au Tonkin (1887-1888)
Prix éditeur : 22,50 €
Collection : Le génie des lieux
Éditeur : TRANSBORÉAL
EAN : 9782913955202
Parution : 1 avril 2006
Pagination : 384 p.
Façonnage : broché avec rabats
Quatrième de couverture
La passion du voyage et de la découverte, c’est ce qui poussa Auguste Pavie (1847-1925) de Dinan vers l’exploration du Cambodge, du Laos et du Vietnam. Recruté en 1869 comme agent des Télégraphes de Cochinchine, il est nommé vingt ans plus tard ministre résident à Bangkok. À son arrivée à Saigon, ville française depuis dix ans, il est chargé de reconnaître les régions reculées pour en faire le relevé cartographique.En pirogue, à pied ou à dos d’éléphant, Auguste Pavie sillonnera fleuves et forêts d’Indochine pendant un quart de siècle. Marchant pieds nus, se nourrissant de riz, il adopte les usages locaux, persuadé qu’ils sont les mieux adaptés à la vie en jungle. Topographe, il se fait aussi naturaliste, et à la pratique des sciences de la nature il ajoute celle des sciences humaines, notamment l’ethnographie. Il se montre curieux des peuples qu’il rencontre et dont il a appris la langue, recueille leurs légendes, observe leurs coutumes. Pour compléter ses observations, il traduit les textes anciens et emporte avec lui son encombrant appareil photographique.
Le but de ses voyages est cependant diplomatique. Nommé consul à Luang Prabang en 1885, il doit regagner son poste puis rayonner vers les confins. Sa mission est double : faire valoir les droits de la France sur le Laos contre les prétentions du Siam, et garantir le passage du Laos au Tonkin. Lorsqu’il se met en route pour les « douze cantons thaïs » en 1887, c’est avec la certitude qu’il pourra les rallier à la France, même seul et sans escorte. Ni la surveillance des commissaires siamois, ni les incursions des bandes chinoises ne le détournent de sa route, et, un an plus tard, il rejoint à Diên Biên Phu la colonne française partie de Hanoi.
Libre-penseur charmé par la sagesse des bonzes, jeune républicain séduit par le vieux roi de Luang Prabang, Auguste Pavie s’aventure dans des contrées quasiment inconnues des Européens de son époque. Si l’histoire officielle retient qu’il contribua à faire reculer l’influence siamoise sur les rives du Mékong et ajouta le protectorat du Laos à l’Indochine française, le lecteur contemporain se délectera surtout des paysages et des personnages que cet homme d’action et de convictions dessina avec bonheur au cours de ses immenses pérégrinations.
Sommaire
Avant-propos – [56]Introduction – [56]
Au Cambodge, comment je devins explorateur
Première tentative de passage du Mékong au Tonkin
Seconde tentative de passage du Mékong au Tonkin
Annexes
Glossaire
Cartes