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Îléité. Perspectives littéraires sur le vécu insulaire

de Bénédicte ANDRÉ

Îléité. Perspectives littéraires sur le vécu insulaire

Prix éditeur : 20,00 €

Collection : Des îles

Éditeur : PÉTRA

EAN : 9782847431490

Parution : 10 août 2016

Pagination : 266 p.

Façonnage : broché

Poids : 300 g.

Quatrième de couverture

De par l’empreinte historique et géographique du colonialisme, de nombreuses interrogations relatives au champ des Island Studies se retrouvent dans les recherches portant sur le postcolonial. Loin d’avoir alimenté de nouvelles conversations interdisciplinaires, ces points communs dissimulent en réalité des désaccords idéologiques et méthodologiques notables, notamment par rapport à la place octroyée aux études littéraires qui, si elles ont permis l’émergence de la critique postcoloniale, manquent encore cruellement de visibilité au sein des Island Studies. C’est pour pallier ce manque et poser les jalons méthodologiques de la discipline émergente des Island Literary Studies qu’Îléité se propose de présenter de nouvelles perspectives littéraires sur l’espace réel-et-imaginé des îles. 
Trois intentions président à ce projet : faire connaître la perspective des Island Studies à la communauté scientifique francophone ; démontrer qu’un dialogue entre lesdites études et la critique littéraire peut non seule-ment avoir lieu mais qu’il permet de repenser, entre autres, les rapports entre identité et autreté ; conceptualiser le vécu insulaire dans un cadre historique bien précis, celui des anciennes colonies françaises. Plutôt que de mettre en lumière les pratiques sociales (spatiales) inhérentes aux formes comme a pu le faire Henri Lefebvre, cette étude s’intéressera à la textualisation de l’expérience sensible de ces pratiques, notamment à celle de la liminalité à travers les œuvres de trois auteurs insulaires : Gisèle Pineau (Guadeloupe), Axel Gauvin (La Réunion) et Claudine Jacques (Nouvelle-Calédonie).

Sommaire

Avant-propos

Introduction
De la décontinentalisation des îles : influences et limites

De la nissologie aux Island Studies

De l’îléité

Îléité et sciences sociales

Îléité et études littéraires

Îléité et autreté

De la contextualisation des îles

Îléité et géographie littéraire : Gisèle Pineau, Axel Gauvin et Claudine Jacques

I
De l’immobile à l’intranquille : espace, mémoire et écriture de l’île dans Morne Câprese (2008) de Gisèle Pineau

Espaces et liminalité :  exposer l’équilibre instable

Mémoire intranquille : entre mythe et malédiction

Intranquillité et écriture : regard sur l’esthétique pineaulienne

II
Distance incommensurable et malaise îléitaire : exotisme, hétérotopie et créolisation dans les romans en français d’Axel Gauvin

Lieu exotisé, lien problématisé ?

A sense of place in the third space ? Les lieux hétérotopiques de l’île

La cantine

La fête foraine

L’hôpital

Comment s’ancrer malgré l’oubli ? Négociation textuelle de la distance

III
Éloge de la potentialité : silence, non-dit et para-dit dans les nouvelles de Claudine Jacques

Contexte historique et analytique

Entre conscience écologique, réification historique et géographie émotionnelle : l’affect insulaire chez Claudine Jacques

Vers la potentialité

Donner voix au silence : les clefs du « para-dit » calédonien

Conclusion

Bibliographie

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