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Haut & Fort

de Bertran DE BORN

Haut & Fort

Prix éditeur : 15,00 €

Collection : Troubadours

Éditeur : FÉDÉROP

EAN : 9782857922391

Parution : 28 mai 2018

Pagination : 208 p.

Façonnage : broché

Poids : 240 g.

Quatrième de couverture

Bertran de Born, voilà bien un personnage complexe ! De prime abord, modeste sire – lui-même se dit simple vavasseur – il devient châtelain (dominus, maître de chevaliers) vers 1185 par la grâce du roi-duc Henri II Plantagenêt. Mais il est aussi (et surtout) poète comme le furent avant lui Guilhem, le duc des Aquitains ou Ebles le “Chanteur”, vicomte de Ventadour. La poésie pratiquée comme un exercice noble et essentiellement destinée aux cours seigneuriales. Et d’emblée, ce “chant” de Bertran n’est pas passé inaperçu. À côté de quelques cançons (prononcer “cansou”) amoureuses, ce qui a forgé saréputation, ce sont ses nombreux sirventés, poèmes politiques et/ou guerriers, une sorte de “rap” avant l’heure, mais avec un art consommé de l’écrit et une dimension lyrique remarquable.
Le choix de textes proposé dans cet ouvrage se veut le reflet de cet art et de cette culture littéraire d’un petit seigneur de la seconde moitié du XIIe siècle qui a côtoyé les personnages les plus puissants de son époque. Il tente de suivre la chronologie de cette création originale.


Jean-Pierre Thuillat est médiéviste de formation, poète et éd iteur de poètes. Directeur de la revue Friches, Cahiers de Poésie Verte, fondée en 1983, il se tient au carrefour des trois routes qui conduisent aux troubadours : celle de l’histoire médiévale, celle de la poésie et celle de la langue occitane.

 

Sommaire

Introduction génétale
La Vida du XIIIe siècle

Première partie : Le “domnejaire”,
    bon courtiseur de dames
I Domna, pois de mi no·us chal
    Dame, puisque de moi n’avez que faire

Deuxième partie : Le polémiste dans l'action
II Pois Ventadorns e Comborns ab Segur
    Puisque Ventadour, Comborn et Ségur
III D’un sirventés no·m chal far lonhor ganda
    Je ne veux pas tarder pour faire un sirventés
IV Ges de dinar no·n fora oi mais matis
    Pas question de déjeuner à plus de midi
V Chazutz sui de mal en pena
    Je suis tombé de mal en peine
VI Ieu chant, que·l reis m’en a pregat
    Je chante, puisque le roi m’en a prié
VII Un sirventés cui motz no falh
    C’est un sirventés dont chaque mot touche
VIII Mon chan fenis ab dol et ab maltraire
    Je mets fin à mon chant en deuil et en douleur

Troisieme partie : Retour à Hautefort
    Hautefort au temps de Bertran de Born
IX Rassa, mes si son premier
    Rassa, ceux qui furent premiers
X Ges de far sirventés no·m tartz
    Je ne tarde pas pour faire un sirventés
XI Ges no me desconort
    Je ne me décourage pas
XII Quan la novela flors par el verjan
    Quand la nouvelle fleur apparaît sur la branche
XIII Pois lo gens terminis floritz
    Puisque le doux printemps fleuri
XIV Quan vei pels vergiers desplejar
    Quand je vois déployer dans les jardins

Quatrième partie : L’ironie du sage
    Le repos du chevalier après la bataille
XV S’abrils e folhas e flors
    Si avril et feuilles et fleurs
XVI S’ieu fos aissi senher ni poderos
    Si je me contrôlais suffisamment
XVII Non posc mudar mon chantar non esparja
    Je ne peux empêcher mon chant de se répandre
XVIII Ara sai eu de pretz quals l’a plus gran
    À présent je sais qui a le plus grand mérite
XIX Be·m platz lo gais temps de pascor
    J’aime le joyeux temps pascal
XX Quan mi perpens ni m’albire
    Quand je pense et considère

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