Cercle vicieux
Quatrième de couverture
Un groupe d'honnêtes citoyens décidés à lutter contre le désordre et l'immoralité, ou bien une simple façade dissimulant des actes inavouables ?
Kenneth Grand, tout d'abord ne se pose pas de question. Ce quadragénaire cultivé, mais aigri, cet employé de banque discipliné mais secrètement violent, ne voit dans le cercle qu'un moyen d'assainissement. Un moyen de lutter contre le nihilisme d'une jeunesse trop chevelue qui trouve son plaisir dans le fracas des motos et de la pop music, dans l'amour sexuel, dans le dérèglement des sens et de la drogue.
Pourtant sous les yeux de Kenneth Grand, sous nos yeux le cercle se transforme. Au nom de l'ordre et de la morale, les « bons citoyens » laissent libre cours à leurs instincts. De la réprimande on passe à la brimade... De la brimade au passage à tabac... à l'incendie... Bientôt peut-être, au meurtre.
Au centre du Cercle, le mystérieux Hirst n'est-il qu'un puritain inoffensif ? Ne prépare-t-il pas plutôt, en secret, le déchaînement obscène contre lequel il prétend lutter ?