Algérie, clos comme on ferme un livre ?
Quatrième de couverture
Un road movie dans l'Algérie d'aujourd'hui, entre histoire personnelle et questionnement politique
Avec ce titre, emprunté aux paroles de l’hymne national algérien, Bruno Boudjelal éclaire une histoire qui est autant la sienne que celle de l’Algérie contemporaine. Sans doute faut-il aussi entendre à travers ce «?clos comme on ferme un livre?» un lent processus de questionnement intime pour l’artiste qui achève ici la réappropriation de son histoire personnelle pour se confronter au présent d’un pays complexe.
Il est désormais possible de voyager en Algérie et Bruno Boudjelal saisit cette liberté nouvelle pour explorer le pays de ses origines d’est en ouest, dans un road movie saisissant qui croise tout aussi bien le fantôme de Frantz Fanon que des jeunes immigrés clandestins en route pour l’Europe.
Un récit photographique dont la chromie singulière renvoie aux incertitudes d’un peuple.