Chef d'oeuvre
Prix éditeur : 12,00 €
Collection : Le Club Diogène
Éditeur : LA CLEF D'ARGENT
EAN : 9782908254341
Parution : 7 mars 2002
Pagination : 144 p.
Poids : 130 g.
Quatrième de couverture
Les récits - — tous teintés à des degrés divers de fantastique — — qui composent la série du Club Diogène ont pour cadre le Paris de la fin du XIXe siècle. Ce qui motive les membres de ce club dans leurs investigations - — menées en tout bénévolat — — c'est avant tout l'ennui, le cynisme et la jobardise. C'est cet improbable mélange de mal de vivre fin-de-siècle et de burlesque qui donne son ton particulier au Club Diogène. À première lecture, les protagonistes de la série ne sont pas sans rappeler certain détective de Baker Street ou ses nombreux avatars littéraires. Sur bien des points, pourtant, ils se distinguent du héros victorien imaginé par Sir Arthur Conan Doyle. Le plus évident est sans doute que ces incorrigibles viveurs ont irrémédiablement délaissé les misères fumeuses de l'opium pour des survoltages physiques et intellectuels tous azimuts. Le plus important est sans aucun doute que les auteurs ont d'ores et déjà décidé de laisser vieillir leurs héros : un cycle en sept volumes cohérents a été planifié, qui s'étalera de 1871 à 1914 (puisque telle est la date qui, avec 14 ans de retard, sonne véritablement le glas du XIXe siècle). Chef d'oeuvre, premier volume de la série, met aux prises les membres du club avec un curieux collectionneur dénommé Benjamin Lacurie. Quand certains collectionnent les autographes et d'autres les boutons de culotte, Lacurie semble s'être pris d'une passion irrépressible et quasi-mystique pour... les têtes humaines. Ce sera l'occasion pour le lecteur de faire la connaissance des sept membres du club Diogène, cinq hommes et deux femmes aux caractères tranchés : Vayec, Franklin, Fédor, le Maréchal, d'Orville, Camille et Lison... autant de pseudonymes, car l'identité réelle, l'existence de chacun des membres sont scrupuleusement conservées secrètes.