Errances et angoisses du troisième type
Prix éditeur : 25,00 €
Collection : Le VISAGE VERT
Éditeur : LE VISAGE VERT
EAN : 9782918061632
Parution : 15 janvier 2025
Pagination : 310 p.
Poids : 400 g.
Quatrième de couverture
Si, dans l’espace, personne ne nous entend crier, selon la célèbre accroche du film Alien réalisé par Ridley Scott en 1979, les films de science-fiction sont loin d’être silencieux. Le présent volume se propose ainsi d’explorer la création musicale et sonore dans les productions audiovisuelles de science-fiction — films, séries télévisées, jeux vidéo — selon un vaste empan chronologique. Des spécialistes de différentes disciplines (musicologues, chercheurs en cinéma, praticiens du cinéma et compositeurs) y exposent leurs réflexions autour d’une thématique majeure du genre : la solitude et l’errance de l’être humain confronté à des forces supérieures, qu’il s’agisse d’entités organiques (Alien), de machines (Le Monde tremblera, Mortal Engines), de machinations gouvernementales (Fahrenheit 451, Snowpiercer), ou des profondeurs du cosmos et de l’inconscient (Ad Astra).
Dans la première partie du livre, Jason Julliot, Chloé Huvet, Antoine Santamaria et Jérôme Rossi dégagent plusieurs jalons saillants de bandes-son de films mettant l’homme face à une altérité incarnée par des mutants (X-Men), les dérives sociétales (A.I. Intelligence Artificielle) ou encore l’ultra-performance technologique (Matrix). Dans la deuxième partie du volume, entre odyssées poétiques et contrées sciences-fictionnelles effrayantes, Jérémy Michot, Cécile Carayol et Louis Daubresse sondent les introspections minimalistes angoissées (Gattaca, Under the Skin), les errances musico-sonores (Stargate Universe) ou encore le son du silence et de l’infini (Solaris, High Life). Enfin, dans la dernière partie de l’ouvrage fondée sur un futur anxiogène, entre oppression et révolte, Martin Barnier, Gilles Menegaldo, Esther Jacopin et Justine Dewerpe nous emportent vers des mondes post-apocalyptiques (Mad Max, Les Derniers Survivants, Metroid) et dystopiques (THX 1138, Soleil vert).