La poésie érotique - dite "libre", sans doute parce qu'elle ne le fut jamais - fait partie intégrante de la littérature et possède, comme on dit, ses lettres de noblesse. Elle est le condiment indispensable et il est peu de poètes qui ne s'y soient adonnés un jour, ne fût-ce qu'au printemps de leur vie ou, le plus souvent, à ce nouveau printemps de l’esprit qui marque le déclin des facultés physiques.
De Guillaume Coquillard à André Pieyre de Mandiargues, sans oublier Ronsard et Verlaine, Victor Hugo et Baudelaire, Appolinaire et Pierre Louys, Marcel Béalu a rassemblé ce que l'érotisme a produit de plus poétique.