Le Vingt-sixième rêve
Collection : NeO (Fantastique / SF / Aventure)
Éditeur : NOUVELLES EDITIONS OSWALD (NEO)
EAN : 9782730402231
Poids : 248 g.
Quatrième de couverture
L'avocat Leithen (héros de La Centrale d'Energie) fait la connaissance de Vernon, un jeune étudiant d'Oxford. Vernon lui raconte le rêve qui, depuis des années, chaque premier lundi d'avril, vient le hanter : du plus lointain d'une enfilade de pièces, une menace inconnue se rapproche (chaque année d'une pièce) de la chambre où il dort. L'histoire commence avant la Guerre de 1914 et c'est en 1920 que la menace doit se révéler et s'abattre sur lui. Quelle est cette épouvantable menace et Vernon parviendra-t-il à conjurer le sort ? « L'œuvre romanesque de John Buchan participe pleinement d'une réflexion politique sur la situation du monde occidental. Dès 1910, dans Le Collier du Prêtre Jean, il a cette formule prophétique : L'Afrique aux Africains ». Six ans plus tard, il annonce le réveil spirituel et politique de l'Islam. La même année, un an avant la révolution d'Octobre, il a la prémonition de ce que sera l'affrontement des diverses idéologies. Il est le premier à énoncer le rôle de la guerre psychologique et à insister sur l'importance de la guérilla et du terrorisme, prévoyant la création des armes chimiques et bactériologiques ainsi que le rôle à venir des « services secrets ». Ces intuitions sont le fait d'un homme ayant non seulement une parfaite connaissance de l'histoire, mais encore de solides bases ésotériques et hermétiques. A la façon d'un Machen, il nous rappelle que les divinités anciennes ne sont pas mortes. Cette approche magique du monde, cette thématique du réveil des dieux païens sont développés dans Le vingt-sixième réveil (L'inexpliqué, n° 30). « En cette année 1983, la véritable révélation pourrait bien être, pour le public français, John Buchan ». (Michel Le Bris, Le Nouvel Observateur, août 1983).
John Buchan est né à Perth en 1875 et mort à Montréal en 1940, Sorti d'Oxford, juriste puis diplomate, ses héros sont un reflet exact de lui-même : il fut ministre de l'Information de Lloyd George avant d'occuper un poste clef dans l'Intelligence Service... Parallèlement à cette carrière, il écrivit un grand nombre de romans d'aventures, d'espionnage (annonçant avec de belles longueurs d'avance l'œuvre des Fleming et Le Carré), fantastiques et historiques. Il fut également, pendant de nombreuses années, le directeur des célèbres Editions Nelson. Prolifique auteur, il joua toute sa vie un rôle social éminent. En 1939, il fut fait Baron Tweedsmuir of Elsfield, puis Gouverneur Général du Canada. Nous avons déjà publié de lui La Centrale d'Energie (Coll. Le miroir obscur) et Le Collier du Prêtre Jean (dans cette même collection). Parmi ses autres grands titres traduits en français : Les trente-neuf marches, Le Camp du Matin, Le Prophète au manteau vert. Jacques Bergier lui a consacré un chapitre de son livre Admirations.
Sommaire
- A propos de Lord Tweedsmuir de François RIVIÈRE
- Un livre scintillant de Francis BOURCIER