Minimum Rock'n'Roll : Lipsticks, patins mouillés et gorges profondes
Prix éditeur : 15,20 €
Collection : LE CASTOR ASTRAL
Éditeur : LE CASTOR ASTRAL
EAN : 9782859207113
Parution : 3 mai 2007
Pagination : 169 p.
Poids : 356 g.
Quatrième de couverture
Avec la rigueur scientifique et la « mauvaise foi verticale » qui les caractérisent, les contributeurs de ce quatrième Minimum Rock’n’Roll ont étudié les lèvres et le baiser dans toutes les positions. Benjamine Dorno a dressé une statistique de ses rencontres érotiques ; le Professeur Paris s’est élégamment penché sur les chansons à lippes, et Linda Absher sur les filles à lipstick. Jacques Floret a choisi la ligne claire, pour une brillante démonstration par l’absurde. Marie-Laure Dagoit s’est demandée que faire quand on a embrassé une rock-star. Les modèles pas si anonymes que ça de Renaud Monfourny connaissent peut-être la réponse : leurs lèvres ici photographiées ont un jour rencontré celles d’Alain Bashung, Pedro Winter, Cat Power, Jimi Hendrix, Jean d’Ormesson... « Baisers volés, amours perdues... » Un soupçon de nostalgie chez Pierre Mikaïloff, Milan Dargent, Jean-Noël Levavasseur, qui mettent en scène leurs premiers suçons, sur fond sonore années 70 (Sex Pistols, Ange, Lewis Furey : ils avouent tout). Du côté des filles, l’initiation prend la forme des lèvres de David Bowie, embrassé « pour de faux » par Catherine Mazodier et « pour de vrai » par Bérangère Maximin, qui racontent. Chastes baisers. Mais attention, « one kiss leads to another » et à trop s’embrasser, on s’embrase ! Les lèvres brûlent dans les visions de Charles Bösersach. Elles saignent dans celles d’Anna Czapski et de Charlene Darling. Elles deviennent, pour Isabelle Chelley, l’élément captivant d’un récit fantastique. Nancy McDonald les fait aspirer jusqu’à plus soif, tandis qu’elles soufflent du côté d’Anna Rozen, dans l’instrument de Chet Baker. Certaines riot girls, déchaînées, tournent même succubes : Christian Eudeline explique comment il a échappé au viol. Car pour le rock-critic ou l’artiste en tournée, embrasser peut constituer une faute professionnelle ; Nicolas Richard en fait la démonstration dans un récit plus vrai que nature. Et Cyrille Martinez prouve que Jim Morrison préférait la moue à l’amour. Mystères du patin, miracles de la communion musicale... ou l’inverse. Bref, écoutez Grégory Combet, Dominique Grimaud. Relisez Luc Lemaire, Lucien Suel. Goûtez ce « Rock & Lèvres », cette grande partouze littéraire. Quarante auteurs et dessinateurs ont réussi à se glisser entre les pages. Merci à tous d’avoir répondu à la pelle