Présence de Solitudes
Prix éditeur : 25,00 €
Collection : Mémoire d’homme
Éditeur : GINKGO
EAN : 9782846792820
Parution : 1 octobre 2017
Pagination : 128 p.
Façonnage : relié
Poids : 350 g.
Quatrième de couverture
Il est des lieux qui paraissent abandonnés.
Il est des lieux où le silence règne.
Il est des lieux où la solitude semble peser sur les épaules de celui qui entre.
Cependant, deux amis les ont parcourus : églises désertées, temples du Dieu que l’homme oublieux veut avoir effacé.
Visites respectueuses, seulement troublées par le bruit des pas ; pèlerinage pourrions-nous dire, sous le silence des ogives et des orgues muettes, sur le froid des dalles n’accueillant plus les genoux des fidèles, dans la recherche solitaire de la Présence cachée.
Pour certaines œuvres, les commentaires, voire les explications semblent superflues, inconvenantes même. Le silence de la lecture, de la Contemplation peut-on dire, doit être la voie, le chemin lent et posé, reposé, page par page.
Celui de la découverte d’un recueil de 60 photographies et textes.
Non simple association de l’image et de l’écrit, plus encore miroir de l’une à l’autre, il est surtout échange, unité, harmonie, en somme rapport consubstantiel entre l’œil et le verbe.
En écho à un premier ouvrage commun (Le ciel indifférent, paru en 2014), deux compagnons de route ont associé leur quête et leur talent. Le texte de Dominique Ponnau, et les photographies de Philippe Brame sont ici réunis, nous faisant découvrir, tout au long d’un chemin marqué par les haltes de l’admiration, la spiritualité humble et puissante des terres de Bretagne et de Champagne.
L’historien d’art et le photographe se sont unis pour composer – le mot n’est pas trop fort – cette partition.
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Philippe Brame a toujours recherché une simplicité qui résiste aux analyses. Ses rencontres avec Denise Collomb, Olivier Fenoy puis Lucien Hervé le guident vers une création photographique qui réconcilie l’être et l’acte, le présent et l’absent. Pour lui, la lumière n’est plus le contraire de l’ombre puisqu’elle peut toute seule se porter ombrage, tandis que l’obscurité n’est possible qu’à la condition d’une clarté toute proche.
Il expose régulièrement en France et à l’étranger (Japon, Mexique, Hongrie…)
Dominique Ponnau a consacré sa vie à l’art entendu comme chemin de contemplation.
Ancien élève de l’École Normale Supérieure (Ulm), agrégé de Lettres classiques, Conservateur général du patrimoine, Directeur de L’École du Louvre, il a partagé sa carrière entre des fonctions d’enseignant et d’administrateur. Sa passion majeure est sans doute celle de la transmission. Aussi, le registre qui lui est naturel est-il non celui de la connaissance discursive ou de la recherche académique, mais celui de la musique et de la poésie. Il a publié de nombreux ouvrages, où ces préoccupations, ces idéaux, cette tonalité se font jour.
Parmi eux, retenons Caravage, une lecture (Cerf, 1993), La beauté pour sacerdoce (Presses de la Renaissance, 2004).