Le rire triomphant des perdants : (Journal de guerre)
Prix éditeur : 21,00 €
Collection : Tinbad-essai
Éditeur : TINBAD
EAN : 9782955303580
Parution : 2 novembre 2016
Pagination : 232 p.
Façonnage : cousu
Poids : 260 g.
Quatrième de couverture
S’il faut coûte que coûte ranger ce texte dans un genre littéraire préexistant, (et il paraît qu’il le faut), nous dirons qu’il s’agit ici de Critique littéraire, mais sous réserve d’en inverser les termes. Nous parlerons plutôt de Littérature critique. Et Littérature critique de quoi?? Critique de la bêtise propre au gros animal d’aujourd’hui, au sens même où l’entendait Platon en son temps. La littérature, en effet, a toujours eu pour vocation première de combattre la souveraine bêtise de la bête sociale, l’oppression qu’elle exerce, sa tyrannie sans cesse croissante, de la dénoncer hautement, sans relâche, quotidiennement. Quand le journal de bord de quiconque s’en remet à la littérature pour tenter de survivre à l’omnipotence de la bête sociale, à la barbarie généralisée qui en est l’expression flagrante et qui est bien loin de se limiter à celle que l’on désigne ordinairement sous ce mot, ne saurait nécessairement être qu’un journal de guerre. Pour mener cette guerre, pour soutenir ce siège, l’auteur fait appel aux voix des plus grands de ceux qui par le passé ont eu à mener cette même guerre, à soutenir ce même siège, auxquelles il ne craint pas de mêler la sienne, aussi faible et dérisoire soit-elle?; mais encore, face à une société pathétique qui n’a plus pour valeurs que celles de l’arrivisme et du consumérisme, et pour idéal que celui d’une ploutocratie, fait-il en premier lieu appel à ce rire insolent, paradoxalement triomphant, des perdants, des vaincus, des laissés pour compte du système et des exclus de toujours.
Sommaire
En préambule. Ce rire insolemment triomphant des perdants.... 9
i. Des naufragés volontaires de leur temps face à l’omnipotence de la barbarie systémique............................................................. 11
ii. De ce qui n’a de nom dans aucune philosophie.......................... 15
iii. De la splendeur des haillons des princes de la pensée....... 18
iv. De ceux qui, à fort juste titre, ne doutent pas d’être le nombril de l’univers...................................................................................... 21
v. De l’auto-idolâtrie de l’animal humain dans une société prétendument moderne et de la haute vocation à une résistance toujours vouée à l’échec d’une singulière catégorie de damnés de la terre.......................................................................................... 31
vi. De la seule chose qui nous retient d’en finir une bonne fois pour toutes avec la fréquentation du genre humain................ 36
vii. De la nécessité de naviguer, mais non de vivre...................... 42
viii. De ceux qui, par pure distraction, en seront restés toute leur vie à leurs dix-sept ans...................................................................... 48
ix. Des ayatollahs de la laïcité, de la religion en général et de la plus funeste de toutes en particulier..................................... 51
x. Du point de vue de l’éternité.............................................................. 62
xi. Des maux d’enfant..................................................................................... 69
xii. De la nature des femmes, de l’ambition des spectres, et de l’épineuse question sexuelle..................................................................... 78
xiii. Des dangers de l’humour et de l’ironie.................................... 92
xiv. Du pire cauchemar du lecteur....................................................... 99
xv. De l’anatomie de la misanthropie................................................. 103
xvi. Des belles-lettres................................................................................ 117
xvii. Du plus communément répandu et du plus difficile à combattre des sept péchés capitaux........................................................... 128
xviii. De l’homme invisible....................................................................... 132
xix. De la carcasse humaine.................................................................... 136
xx. De celle qui avait su s’en tenir à son propre espace......... 139
xxi. Du cœur pétrifié de l’hystérie..................................................... 142
xxii. Des ravages de la beauté des femmes....................................... 146
xxiii. De la nécessité de se trouver une morale qui nous aide à tenir debout................................................................................................. 149
xxiv. De la vie et de la mort de celui qui avait fait de Paname un faubourg de Douarnenez................................................................... 153
xxv. De ceux qui veulent toucher le cœur du public, mais se croient pour autant dispensés de lui flatter l’échine.......... 156
xxvi. De la notion de progrès qui a nous a menés inexorablement et triomphalement à ce sommet indépassable qu’on appelle la société « moderne »............................................................. 159
xxvii. De la sainte fatigue........................................................................ 163
xxviii. Du démon de l’impatience et d’une simple goutte d’encre................................................................................................................ 169
xxix. Du « noblesse oblige »................................................................... 172
xxx. Des poètes et des géomètres, des horlogers et des crucifiés............................................................................................................. 176
xxxi. De l’écharde dans la chair......................................................... 179
xxxii. De la catastrophe humaine et du bourreau de soi-même...................................................................................................................... 183
xxxiii. Des visages divers et variés de la bêtise et de celui, unique, de l’intelligence suprême....................................................... 185
xxxiv. De celui qui nous aura donné à voir des femmes et non des jupes............................................................................................................... 189
xxxv. De quelques menues considérations crépusculaires.. 193
xxxvi. De ce grand creux intérieur jamais comblé................... 195
xxxvii. Des seuls hommes qui valaient les femmes..................... 199
xxxviii. De la rencontre de la Lettre et de l’Esprit................ 202
xxxix. De ceux qui nous parlent dans notre sommeil, des balançoires, et du trait unaire............................................................ 204
xl. Des professions délirantes et de l’art de la vigie.............. 208
xli. Du point-repos du monde.................................................................. 211
Origine des citations.................................................................................. 215
Table des illustrations............................................................................. 228