L'Incurable
Quatrième de couverture
C'est à peine dans quelques années : les progrès de la médecine ont permis de vaincre toutes les maladies, et l'on ne meurt plus que d'extrême vieillesse. Pourtant... un jour, Katherine Mortenhoe apprend qu'elle est atteinte d'un mal incurable : elle n'a plus que quatre semaines à vivre. Un cas aussi exceptionnel, dans cette société qui a oublié la souffrance physique, ne peut qu'intéresser les media. Par exemple cette chaîne de télévision qui produit Le magazine du destin, une série consacrée aux « grands drames humains ». Agressée jusque chez elle, jetée en pâture à un public avide de sensations fortes, Katherine décide de s'enfuir. Mais elle ignore que son compagnon de route occasionnel est un journaliste devenu, grâce à une greffe, un « homme-caméra ». Elle ignore également qu'on ne lui a pas dit toute la vérité... Le monde que décrit D. G. Compton, c'est celui de la fin de la vie privée, de la société du spectacle menée à son aboutissement logique, du voyeurisme érigé en institution. Réflexion poignante sur la mort et la maladie, suspense d'un genre nouveau, l'Incurable sort la science-fiction de ses voies habituelles.