Mortels lundis
Prix éditeur : 15,00 €
Collection : Lettres d'ailleurs
Éditeur : GINKGO
EAN : 9782846790208
Parution : 1 avril 2004
Pagination : 224 p.
Façonnage : broché
Quatrième de couverture
Placé sous le signe de la folie meurtrière, Mortels lundis met en scène trois assassinats inexplicables dans le Copenhague glacé du mois de janvier. Sous une pluie ne s’arrêtant que pour laisser place à la neige, dans l’atmosphère explosive des émeutes de squatters, dans les quartiers défavorisés de la capitale danoise, le journaliste anonyme et l’inspecteur Elhers mènent l’enquête, recherchant l’insaisissable étrangleur qui sévit le lundi à minuit.
Dans l’inhumanité de la grande ville, les destins des dealers, des malades et des exclus se croisent au rythme des courtes journées que distille l’hiver scandinave.
De whisky en café et de café en whisky, le journaliste traîne son spleen à travers une sordide histoire de frustration et de mort. Dans le cauchemar urbain de Dan Turèll, la mort violente surgit de la grisaille du quotidien.
Dan Turèll, mort en 1993, était l’une des figures emblématiques de la scène culturelle danoise. Surnommé le « Chandler danois », il est l’un des écrivains les plus prolixes de sa génération, La Beat Generation… C’est aussi, en quelque sorte, le Boris Vian scandinave.
Un talent aux multiples facettes… Créateur du festival de jazz de Copenhague, poète, cinéaste, musicien, auteur de polars qui lui apporteront la célébrité.
« Dan Turèll a une place toute désignée aux côtés des maîtres du roman noir… Élève dissipé de l’école de Chandler, il rappelle par son penchant pour l’humour grinçant l’esprit de Graig Rice et de Jonathan Latimer… S’inscrivant dans la plus pure tradition du genre, Dan Turèll s’impose comme un poète de la grande ville. Musicien de l’ombre, il égrène les notes mélancoliques de son blues marginal dans les arrière-cours délabrées et les petits clubs de jazz, loin des beaux quartiers et des restaurants chics. » Danish Literary Magazine.