Pierre Loti, pacha d’Istanbul
Prix éditeur : 19,90 €
Collection : Traces & Fragments
Éditeur : MAGELLAN & CIE
EAN : 9782350741499
Parution : 1 novembre 2009
Pagination : 144 p.
Façonnage : broché avec rabats
Quatrième de couverture
« Abandonner son pays, abandonner son nom, c’est plus sérieux qu’on ne pense quand cela devient une réalité pressante, et qu’il faut avant une heure avoir tranché la question pour jamais. Aimerai-je encore Stamboul, quand j’y serai rivé pour la vie ? » Pierre Loti, 1877.
Lorsque la frégate La Couronne quitte Toulon pour Salonique, le 17 février 1876, le jeune officier de marine Julien Viaud (1850-1923), surnommé Loti depuis un voyage en Océanie en 1872, ne sait pas encore que ce voyage sera déterminant pour son avenir. Il est séduit par la Turquie au point d’en adopter les coutumes, d’en porter le costume et d’en apprendre la langue… Pierre Loti se sentait « l’âme musulmane ».
La culture intellectuelle l’intéressant peu – il affirmait lui-même qu’il ne lisait jamais –, c’est plutôt par la sensation, l’impression, le rêve ou l’imagination qu’il découvre Istanbul, guidé par Aziyadé – en réalité Hakidjé – qui inspirera son premier roman. Analysant le parcours de cet officier amoureux de l’Orient, Danièle Masse nous entraîne à sa suite et nous aide à percer les secrets d’Istanbul, la magnifique. Cette cité du désir, du fantasme et du mystère, nous est ici enfin révélée.