Le Gambit du magicien
Quatrième de couverture
Puis le soleil sombra dans les bancs de nuages, le long de l'horizon déchiqueté, et baigna d'une lueur malsaine la sinistre forteresse. Ce fut comme si les murs saignaient, comme si tout le sang versé sur les autels de Torak, depuis le commencement des âges éclaboussait d'un coup la cité de la peur. Tous les océans du monde n'auraient pas suffi à la laver. Un cri d'agonie emplie l'espace. Garion épouvanté leva la tête. « C'est la saison de la blessure, dit Belgarath. La saison où jadis l'Orba a brûlé Torak. Le moment propice aux sacrifices humains. » L'Orbe... L'Orbe était là, aux mains du voleur. Garion regarda ses compagnons. Il fallait récupérer la pierre où palpitait la vie. Le sort des royaumes du Ponant en dépendait. Mais le lendemain matin, verraient-ils le soleil se lever ?
David Eddings est né dans l'Etat de Washington (1931) et a débuté en littérature avec un roman d'aventures contemporaines (1973). La fantasy est sa passion. Le gambit du magicien (1983) nous fait pénétrer dans les profondeurs d'un cycle immense qui est sans doute appelé à devenir la plus belle décalogie de toute l'histoire de la fantasy.