Toby Jugg, le possédé

Quatrième de couverture

« Il n'y a pas si longtemps, mes amis m'avaient surnommé 'le Viking'... Je me demande ce qu'ils auraient pensé de moi la nuit dernière : une épave, un dément poussant des cris inarticulés. Et tout cela parce qu'une chose que je savais là, et que le seul le black-out m'évitait de voir, me terrifiait. » Héritier d'un empire industriel, Toby Jugg, paralysé des Jambes à la suite d'un combat aérien, vit dans une vieille demeure du Pays de Galles, isolée et sans électricité. Une nuit, il est attaqué par une sorte d'horrible monstre : « Pendant plusieurs minutes, la Chose resta dans la position où je l'avais vue d'abord ; on eût pu la prendre pour une gargouille sculptée dans la pierre, si ce corps en forme de balle n'avait ondulé légèrement, trahissant ainsi une sorte de vie immonde. Soudain, mon cœur bondit dans ma poitrine : la Chose s'animait et, avec une incroyable fureur, lançait ses membres contre les vitres, comme pour les broyer et se frayer un passage. » Toby est régulièrement en proie à ces attaques innommables : « La lune va être de nouveau pleine le 30, mais, pour moi, la période dangereuse commence bien avant. La dernière fois, les attaques nocturnes se sont produites du 30 avril au 4 mai, avec un seul jour d'accalmie, le 2 mai, alors que la lune était pleine mais ne s'est pas montrée. Donc, à en juger par l'assaut précédent, je me trouverai en danger à partir de jeudi soir. » Toby s'interroge, scrute ses souvenirs de jeunesse, et sa réflexion le conduit à soupçonner son plus proche entourage d'appartenir à une secte luciférienne qui en veut à sa fortune et cherche à le faire déclarer fou. La lutte de Toby, aidé de sa jeune infirmière, contre les adeptes de Satan est proprement hallucinante et tout le roman — un magnifique thriller fantastique — relève du plus grand art du suspense.