Qu'était-ce ?
Collection : NeO (Fantastique / SF / Aventure)
Éditeur : NOUVELLES EDITIONS OSWALD (NEO)
EAN : 9782730400435
Poids : 262 g.
Quatrième de couverture
Considéré, à juste titre, comme un classique du fantastique, ce recueil de sept contes du grand écrivain américain d'origine irlandaise, précédé d'un avant-propos d'Henri Parisot qui l'avait révélé au public français en 1950, était depuis si longtemps introuvable que cette édition s'imposait. Ces histoires, souvent terrifiantes, nous font entrer dans un univers d'autant plus épouvantable qu'il est sous-tendu par une certaine rationalité. Le narrateur nous offre toujours une vision objective, parfois même scientifique, des phénomènes étranges dont il est le témoin ou la victime. Et la description minutieuse qu'il nous donne nous fait presque croire à cet « autre monde » tant il réussit à nous le « faire voir ». Ecrites dans un style éblouissant, ces histoires placent O'Brien au niveau d'un Hawthorne ou d'un Edgar Poe et on peut penser que, s'il avait vécu plus longtemps, il aurait laissé une oeuvre d'égale importance. Qu'il s'agisse de l'apparition d'une être vivant mais invisible dans une paisible pension de famille de New York, de la disparition d'une chambre entière avec tous les souvenirs qu'elle contenait, de la lentille de diamant qui permet de voir vivre puis mourir atrocement, dans le microcosme d'une goutte d'eau, une créature de rêve, ou encore de la boutique du « Forgeur de merveilles », ce qui frappe, chez O'Brien, c'est une richesse d'imagination qui paraît sans limites.
Fritz James O'Brien est né en Irlande, dans le comté de Limerick, vers 1828. Un certain mystère entoure les premières années de sa vie. On sait seulement qu'il fit ses études à l'Université de Dublin et que, vers 1854, il décida d'aller chercher fortune dans le Nouveau-Monde. On retrouve sa trace en 1852 à New York où il révèle, dans les magazines, les multiples aspects de son talent littéraire : nouvelles, articles de critique, pièces de théâtre, poèmes. La première grande oeuvre d'imagination qui le fit connaître, « La lentille de diamant » (qui figure dans ce livre), parut en janvier 1858 et c'est dans les années qui suivirent qu'il écrivit ses meilleurs contes. Mais la Guerre de Sécession lui fut fatale : blessé en février 1869, il mourut des suites de ses blessures à Cumberland (Virginie) en octobre de la même année.