Introduction aux sciences génériques
Prix éditeur : 20,00 €
Collection : Transphilosophiques
Éditeur : PÉTRA
EAN : 9782847430172
Parution : 1 septembre 2008
Pagination : 147 p.
Façonnage : broché
Quatrième de couverture
François Laruelle, professeur émérite de l'Unversité de Paris X-Nanterre, est le fondateur de la "non-philosophie" et a publié une vingtaine d'ouvrages dont Une biographie de l'homme ordinaire (Aubier), Principes de la non-philosophie (PUF), Éthique de l'étranger"(Kimé), La Lutte et l'utopie à la fin des temps philosophiques (Kimé), Mystique non-philosophique (L'Harmattan).
	
	
	Le terme de "générique" a toujours fait entendre d'autres nuances que philosophiques, il a même servi à renouveler voire à renverser la philosophie. Il s'oppose selon les cas à général et à universel, à global et à particulier, à total et à singulier. Sa nouvelle jeunesse est dans la phénoménologie de la vie courante, quelconque, moyenne ou ordinaire, dans la pratique réelle du "métissage" des connaissances. Il cherche à se faire une place dans le commerce des biens de consommation, dans la production épistémologique des savoirs, et pas seulement à travailler à la marge de l'ontologie.
	Sur cette base d'exemples, on décrit certains usages nouveaux de ce prédicat puis on forge le concept radical d'une Science Générique - fusion de la science et du sujet sous la science. Cette science-sujet est non positive, se consomme comme science de la philosophie et prend ainsi le relais de la "non-philosophie". De descriptif, le générique devient un nouvel enjeu entre les penseurs qui s'en servent pour défendre une fois de plus la suffisance philosophique et ceux qui se décident enfin à mettre la philosophie sous la condition déterminante d'une vraie science subjective.
Sommaire
Introduction
	
	I. Pour la recherche philosophique
	De la recherche-monde à la pensée science
	Quelques thèses sur la recherche-monde
	La plus-value épistémologique et les sciences génériques
	II. Le générique comme prédicat et comme constante
	Quand parle-t-on de « générique » ?
	Du concept de générique à la science générique
	Addition idempotente. Vécu stérile. Unilatéralité
	Les traits distinctifs du générique
	L’acquisition de la constante générique
	L’a priori générique, du soustractif
	au soustrait-sans-soustraction
	Circulation philosophique et circulation générique.
	Théorie du Mi-lieu
	Vrai-sans-vérité, force faible, tort minimal
	Style philosophique et style générique.
	Amplification/Implification
	
	III. Épistémologie et non-épistémologie
	La différence épistémo-logique et son amphibologie
	La distribution de la constante générique
	L’identité générique de la philosophie et de la science
	Philosophie et science comme en-semblisées. L’en-semblisme
	La science générique comme science clandestine
	La démocratie de-dernière-instance dans les sciences Équivalence générale et idempotence générique
	Effets d’unification générique
	Le régional, le fondamental, le générique
	
	IV. L’Homme et le sujet de la science générique
	L’Homme-en-personne. De l’implace au mi-lieu
	Le sujet non-épistémologique
	La posture générique comme force faible
	Critique de la critique philosophique de l’homme générique. Individu vivant et Vécu-sans-vie
	V. Philosophie et non-philosophie
	Petite arithmétique transcendantale et sa formalisation
	L’accès a priori à la philosophie et la problématique de la « sortie »
	L’oubli de l’identité de la philosophie
	Le refus du générique comme mal philosophique
	Le générique et la non-philosophie
	Le générique et le matérialisme
	Le défaut radical d’absolu
	 

