Au plus blanc de la nuit
Prix éditeur : 18,00 €
Collection : Roman
Éditeur : MAELSTRÖM
EAN : 9782875051110
Parution : 15 juin 2012
Pagination : 329 p.
Façonnage : broché
Quatrième de couverture
Un roman inédit et posthume de Gaston Compère !
Avant de nous quitter, Gaston Compère, immense auteur belge, nous léguait ce roman.
Quatre années se seront écoulées avant qu’il ne voie enfin le jour.
Roman de voyage, roman initiatique, où l’auteur règle ses comptes avec les religions, la philosophie, la politique, le syndicalisme, les médias, le machisme et un certain féminisme, la famille, mais surtout avec la psychanalyse.
Et le moins qu’on puisse dire c’est qu’il les règle avec verve et virulence. Entrons donc brièvement dans le vif du blanc de la nuit.
Nous y rencontrons Agathe, jeune femme insoumise, cultivée et sensible, qui dévoile son histoire d’insoumise. Nous suivons cette femme attachante, profondément triste et en colère à la fois, dans sa fuite d’Europe en Inde, d’où elle écrit des lettres à son oncle – lettres dans lesquelles elle cerne lentement les tréfonds de son âme mutilée et commente impitoyablement l’état du monde contemporain – dans un style fulgurant qui mêle virtuosité musicale, humour mordant, désespoir enjoué et volonté de vivre ; de revivre à travers l’écriture. Aussi éloigné que possible de l’hypocrisie, du mensonge et de la bêtise humaine sous toutes ses formes. Et ainsi Agathe nous fait fiévreusement parcourir des couloirs d’hôtels et des routes du subcontinent indien, en parcourant l’itinéraire inverse du héros du Nocturne indien d’Antonio Tabucchi… jusqu’au dénouement, qui lui pourrait se résumer dans une paraphrase de ce cher Jean-Sol Partre : la géhenne c’est autrui.