L'Homme sans visage
Quatrième de couverture
Les hommes ont oublié la planète Durdane. Pour eux, elle n'est plus qu'un mythe. Seuls les membres de l'Institut d'Histoire la visitent encore. Dans le pays de Shant, tous les adultes ont le cou pris dans un « tore » qui peut exploser au signal de l'Homme sans visage. Nul ne l'a vu, nul ne sait qui est, et pourtant chacun sait qu'il existe. Il rend « justice », assez rarement d'ailleurs, et son nom seul sème l'épouvante. Tout jeune, Gastel Etzwane a choisi de devenir musicien errant, comme son père. Il a quitté son canton malgré l'interdit. Suprême sacrilège, il a refusé de porter le tore. Il a mérité trois fois la mort. Il veut devenir maître de son propre destin. L'Homme sans visage est la première des Chroniques de Durdane.
Jack Vance est né en 1916. Après le succès de son premier roman, The dying earth, publié en 1950, il aborde avec une égale maîtrise l'heroïc fantasy et le space opera, où son imagination baroque, son sens du dépaysement et de l'épopée se donnent libre cours. Au premier de ces deux genres appartiennent Les Maîtres des Dragons (1962) et le cycle de Cugel l'Astucieux (1965-1966). Le second est illustré notamment par La Planète géante (1957), le cycle de Kirth Gerson (Le Prince des Étoiles, la Machine à tuer, le Palais de l'Amour) et celui de Tschaï.