L'affabulateur
Prix éditeur : 17,00 €
Collection : La DERNIÈRE GOUTTE
Éditeur : LA DERNIÈRE GOUTTE
EAN : 9782918619000
Parution : 7 octobre 2010
Pagination : 192 p.
Poids : 196 g.
Quatrième de couverture
Le livre
Etrange don que celui d’Ernest. Fils d’une baronne écervelée au point d’en oublier qu’elle l’a un jour enfanté, Ernest n’est pas seulement doté d’une imagination hors du commun, il est également capable de subjuguer son auditoire en contant des histoires plus fabuleuses les unes que les autres. Il ensorcelle tous les cœurs: des cohortes d’enfants l’acclament, les adultes se languissent de lui. Jusqu’au jour où les exploits du facétieux jeune homme parviennent aux oreilles de son oncle, évêque fanatique qui expédie dans l’au-delà sorcières supposées et incroyants de tout poil, après les avoir confiés aux mains expertes de la Sainte Inquisition.
Lucide et caustique, Jakob Wassermann dépeint dans ce Moyen Âge fictif le combat du conformisme et de la liberté, du pouvoir politique et de la poésie. L’inventivité du saltimbanque se rit de l’arrogance des puissants. L’énergie de l’enfance se joue de l’injustice et de l’intolérance.
L’auteur
Ami de Thomas Mann, d’Arthur Schnitzler, de Rainer Maria Rilke et de Hugo von Hofmannsthal, qui l’admiraient, Jakob Wassermann (1873-1934) est une figure majeure de la littérature allemande du XXe siècle. Epris de justice, fustigeant sans relâche l’égoïsme qui fait le lit de la haine et de l’oppression, profondément attaché à sa double identité, juive et allemande, dont il questionne la compatibilité, convaincu que l’écrivain et le poète se doivent d’éveiller les consciences, il connut un succès international avant de tomber dans l’oubli. La richesse de son œuvre, victime des autodafés nazis, la force de son style et ses remarquables qualités de conteur lui valurent d’être comparé à Balzac et à Dostoïevski. L’Affabulateur est inédit en français.
L’illustrateur
Auteur de nombreuses bandes dessinées, parues entre autres chez Atrabile, à La Cafetière, aux Requins Marteaux, chez Delcourt et à l’Association, Baladi crée des univers foisonnants où l’étrange tutoie l’absurde.