Faust Aleph Zéro
Quatrième de couverture
La sorcellerie n'est plus ce qu'elle était. Le magicien blanc n'imagine pas de calculer un horoscope sans consulter les satellites. Quant au magicien noir, c'est dans un palais italien qu'avec une précision d'industriel il enregistre les commandes et veille sur son chiffre d'affaires. Il n'en faut pas moins pour rassurer Baines, le n° 1 mondial de l'armement. Les puissances nucléaires sont trop prudentes. Les guerres locales sont de petites affaires. Baines est inquiet pour l'avenir de sa profession et la magie est sa dernière carte. Un tel client n'est pas un naïf. Il veut vérifier que ça marche. Et quand il a obtenu satisfaction, il dévoile l'objet du contrat principal. Une tâche si périlleuse que le sorcier, en application du Grand Concordat, demande le contrôle d'un magicien blanc. Au cas où la situation lui échapperait.
Que se passerait-il si la démonologie et l'occultisme étaient des sciences comme les autres ? Si les sorciers pouvaient réellement invoquer les démons, l'armée américaine pourrait-elle leur barrer la route ? Cette inquiétante histoire, James Blish la racont en vrai pince-sans-rire. L'effet n'en est que plus saisissant.