Sécheresse
Quatrième de couverture
Sur toute la Terre, les pluies ont cessé. Elles ne reviendront pas : une pellicule de déchets industriels recouvre les océans et empêche toute évaporation. Le soleil brille du matin au soir. Le sol desséché n'est plus qu'une fine poussière emportée par la brise. Les habitants du Mount Royal se sont enfuis. Seul ou presque, Ransom vit encore sur son bateau échoué. L'odeur des poissons morts. Les vêtements sales que personne ne lave plus. Les barbes hirsutes. Une étincelle, et la ville flambe comme une torche. Il faut partir. Le petit groupe atteint la côte, qui n'est plus qu'un bidonville de voitures embouteillées. L'armée distille l'eau de mer, produisant un peu d'eau et des dunes de sel qui envahissent le paysage. Jours de lenteur. La vie humaine ne vaut pas cher : il y en a qui ont la gâchette facile. Mais voici un lion échappé d'un zoo et qui a survécu Dieu sait comment. Alors ils repartent — en quête d'une autre mer perdue...
J.G. Ballard, né à Shangaï en 1930, est le plus parfait écrivain révélé par la S.F. anglaise. Explorateur des espaces intérieurs, il quête dans les catastrophes cosmiques (Sécheresse, Le Vent de nulle part) et les descentes aux enfers à un (Crash) ou à plusieurs (I.G.H.). Robert Louit lui a consacré un des meilleurs Livres d'Or.