Biofeedback
Quatrième de couverture
L'ordinateur : une entité un peu trop intelligente, presque autonome, machine aux pouvoirs immenses, mais assez fragile pour se perdre dans les labyrinthes d'esprits plus qu'humains — déshumanisés.
Déshumanisés, les mutants, pourchassés dans les cités, traqués dans les déserts — mais ils survivent et s'infiltrent partout, jusque dans les cauchemars du système, les programmes des ordinateurs, l'angoisse au fond des gens. L'angoisse au fond des gens, que rien ne peut plus apaiser — ni la répression, ni le vernis écaillé des media, ni un avenir qui s'enroule quotidiennement sur lui-même — ne reste que l'espoir d'un monde meilleur.
Un monde meilleur : cette planète perdue de Proxima Centauri, où végètent laborieusement des colons oubliés par le temps — ou ce Paradis terrestre promis par Christis et ses adeptes sans cesse plus nombreux ?
Sans cesse plus nombreux, ils se ruent dans la foi comme des lemmings dans la mer — mais les ondes recouvrent des écueils acérés, et les ordinateurs ne trouvent plus le chemin.