Succubes
Quatrième de couverture
Né en 1958 à Paris, Jean-Marc Ligny fait partie de la génération d'auteurs apparus à la fin des années soixante-dix, pour lesquels la science-fiction et le fantastique sont la seule écriture valide, le seul moyen d'exprimer leurs idées et leurs sentiments les plus profonds. Son style est fait d'images dures ou tendres, ses mots tissent des mondes qui vacillent entre rêve et cauchemar, lendemains proches qui déchantent ou mondes lointains et incertains, mais toujours baignés de musique.
Montée sur sa jument bicaude, armée de son seul arc-à-musique, Phalène bat les campagnes pour prêcher la révolte contre les monstres qui montrent l'amour au bout de leurs épées. Elle sème la haine poussée par sa folie et sa soif de vengeance. Feïn, son bel amour mort, cherche désespérément qui il est, enfant trouvé, idiot de son village, fils de noble famille ou prophète messager de Galova. Fille d'une succube et d'un sorcier, Thazi est celle qu'il croise dans ses rêves et ses cauchemars, celle qui vient d'un autre monde pour lui donner amour et raison d'être. Mais sur cette Terre en plein chaos, où tout un peuple cherche son destin, les temps sont venus des grandes migrations, par la mer ou par la terre. Un grand navire emporte toute une ville à la poursuite de rêves impossibles. Un gigantesque serpent humain s'enfonce dans des forêts sauvages et flamboyantes. Et nul ne sait où s'arrête la réalité, où commencent les autres univers, ceux qui se cachent derrière la Porte mythique, la Porte entre les mondes.