L'Autre moitié de l'homme
Quatrième de couverture
Sur Lointemps, les hommes ont disparu il y a mille ans, victimes d'une épidémie. Les hommes. Mais pas les femmes. Les femmes ont survécu, ont enterré et pleuré les morts, les ont oubliés, ont survécu, se sont adaptées et ont trouvé le moyen de faire des enfants toutes seules-des filles évidemment. Elles ont rebâti un autre monde, un autre univers social. Différent. Lointemps n'est pas une autre planète. Lointemps est la Terre, notre monde. Lointemps n'est pas exactement situé dans notre futur, mais c'est un des possibles de l'avenir-comme il y en a beaucoup. Disons un monde parallèle où la femme, l'autre moitié de l'homme, est devenue toute l'humanité.
Joanna Russ a écrit ici l'un des romans les plus vrais, les plus durs, les plus irritants, les plus audacieux -et peut-être le plus partial de tous-sur la condition de la femme dans notre univers phalocratique. Et sur son envers, sur ce qu'elle pourrait-devrait-être. Seule une femme pouvait asséner avec tant de franchise et de truculence sa part de vérité, et seule sans doute la science-fiction-genre pourtant réputé masculin — pouvait permettre de la communiquer.