Les Anges de l'ombre
Quatrième de couverture
Il y a des monstres dans le ciel... Et peut-être y a-t-il des monstres à la surface de la Terre, et d'autant plus monstrueux que leur visage est familier : ils ont le visage de votre frère, celui de votre amant... Quand vous les croisez dans la foule, ils vous fuient... Et vous croyez avoir révé. Car vous savez que votre frère ne peut pas être ici. Vous savez qu'il est parti dans l'espace, pour une expédition longue vers des astres lointains. Si votre frère, si votre amant étaient revenus, cela se saurait. A moins qu'ils ne soient revenus dans un tel état qu'on vous les cache... Tandis que leur enveloppe charnelle circule dans les foules terrestres... Habitée par quel esprit ? John Brunner, lui-même multiforme, aussi à l'aise dans la prospective terrifiante (« Tous à Zanzibar », « le Troupeau aveugle ») que dans le space-opéra méditatif (« le Dramaturge »), plonge ici tête baissée dans le thriller métaphysique. Nous ne nous en plaindrons pas.