Virus
Quatrième de couverture
L'avenir, n'est plus ce qu'il était. Il est proche, il est moche. Un fascisme rampant renaît dans toute l'Europe en proie à la stagnation. Le puritanisme domine l'Angleterre, où des bandes de voyous à cheveaux ras lynchent les homosexuels et pourchassent les noirs. Dans des meetings de masse, des prédicateurs hystériques fanatisent contre l'immoralité des hordes de bigots refoulés. Jusqu'au jour où... Ici, John Brunner utilise déjà sa remarquable technique de narration parallèle qui lui servira à produire des cauchemars géniaux (Tous à Zanzibar, Le Troupeau aveugle). Ici, sa technique, c'est au service d'un beau rêve qu'il la met. Devenue contagieuse, l'intelligence déferle comme une épidémie, et la société répressive se lézarde et s'effondre. Un rêve oui... ou bien une parabole utile. Une sacrée cavalcade, en tout cas, où l'hilarité rejoint la terreur tandis que les hypocrites arrachent leurs oripeaux.