Connexion

Lire la première phrase du Capital

de John HOLLOWAY

Lire la première phrase du Capital

Prix éditeur : 8,00 €

Collection : À boulets rouges

Éditeur : LIBERTALIA, ÉDITIONS ET LIBRAIRIE

EAN : 9782918059585

Parution : 19 février 2015

Pagination : 96 p.

Poids : 94 g.

Quatrième de couverture

Ce petit livre invite à relire de manière originale la première phrase du Capital de Marx. À contre-courant du marxisme orthodoxe, John Holloway montre que Marx ouvre sa critique de l’économie politique à partir de la « richesse » et non pas de la « marchandise ». Cette lecture minutieuse conduit à ne pas considérer la « marchandise » comme un fait accompli dont nous ne pourrions nous défaire. Elle est au contraire le produit d’une abstraction de l’activité humaine dans le capitalisme. Penser la « richesse » en premier lieu, c’est-à-dire la force créatrice de l’humanité, c’est considérer que nous pouvons briser la cohésion sociale propre à l’économie de marché. La remise en cause des formes et concepts capitalistes s’opère ici et maintenant au travers de multiples ruptures et révoltes.

Pour John Holloway, il convient « d’ouvrir » et de « casser » les concepts classiques de l’économie politique qui se présentent comme neutres et homogènes, et de laisser place à un monde d’insoumissions et d’antagonismes.

John Holloway, né en 1947 à Dublin, a suivi ses études et enseigné à Édimbourg où il a participé aux recherches d’un courant de marxistes indépendants (« Open marxism »). Depuis 1993 il est professeur en sciences sociales et humaines à l’Université autonome de Puebla (Mexique). Sa proximité avec l’expérience zapatiste l’a particulièrement amené à reconsidérer les questions liées aux formes de révolte et de résistance, et à la transformation révolutionnaire de la société. Coauteur de Zapatista ! Reinventing Revolution in Mexico (Pluto Press, 1998), il est l’auteur de Changer le monde sans prendre le pouvoir, Le sens de la révolution aujourd’hui (Lux/Syllepse, 2007, première publication en 2002), livre qui a suscité de vifs débats dans de nombreux pays parmi les intellectuels critiques et les diverses composantes du mouvement altermondialiste. Sa contribution théorique importante la plus récente se trouve dans Crack Capitalism, 33 thèses contre le capital (Libertalia, 2012, première publication en 2010), ouvrage traduit dans plusieurs langues, également très discuté.

Tous les exemplaires disponibles