Le Clou brûlant
Prix éditeur : 14,50 €
Collection : Sacrilège
Éditeur : FONDEURS DE BRIQUES (LES)
EAN : 9782916749150
Parution : 2 février 2010
Pagination : 112 p.
Façonnage : broché
Quatrième de couverture
Le Clou brûlant (divisé en deux parties : « Le Pain dans la main » et « La Main dans le feu ») fut son premier titre majeur traduit en français. Épuisé depuis de nombreuses années, notre édition rétablit le texte original puisque la version antérieure contenait une coquille modifiant totalement le sens du livre ! Comme le raconte J.C. Carrière dans son avant-propos, l’oubli d’un s transforma la citation de Calderón en « Ce qui te reste e(s)t ce qui ne te reste pas ». Informé de la bévue, Bergamín déclara : « Modifier le sens d’un livre avec une telle économie de moyens est bien une preuve de l’existence de Dieu ». De foi, il est pleinement question dans ces pages (« La foi, ce n’est pas vouloir croire, mais qu’au contraire, c’est croire sans vouloir. ») ; à partir d’anecdotes et d’auteurs (Calderón et son théâtre des songes, Rubén Darío et le diable dans l’Église, Goethe et son Faust, Nietzsche et le surhomme, et, bien sûr, le Don Quichotte), Bergamín explore « le mystère central du christianisme, le mystère de la foi » et donc le mystère de l’Espagne. Dans la continuité dialectique et rhétorique de son maître Unamuno, il joue avec les idées et les mots, les retourne et les oppose, quitte à être à son tour emporté par le doute. Adepte de la déraison, José Bergamín se considérait comme un fantôme en quête des vérités sous couvert de moqueries et de masques.