Conan le justicier
Quatrième de couverture
Réplique vivante de la statue du temple, la colossale araignée s'approcha de Conan. Le reflet de la torche dansait dans ses quatre énormes yeux ronds. Elle se campa sur ses six pattes postérieures, en leva deux afin de saisir sa proie. En dessous des palpes, Conan pouvait voir les crocs de l'araignée, deux dards courbes, effilés et luisants, d'où perlait un venin verdâtre. Entre ses crocs, les plaques articulées de la bouche ne cessaient de s'activer avidement. Mû par l'énergie du désespoir, Conan allait frapper une seconde fois lorsque les crépitements, qui derrière lui n'avaient cessé de croître, le firent se retourner.