L'Étoile du danger
Quatrième de couverture
Quand Larry Montray revêtit son costume de Ténébran, il eut d'abord l'impression de se déguiser ; puis, dans la glace qui reflétait sa silhouette, il crut entrevoir une couche plus profonde de sa personnalité. Larry avait seize ans : pour les Ténébrans, il était majeur, en âge de porter l'épée. Son père avait un point de vue très différent. Comme tous les employés de l'astroport, il pensait que les Terriens étaient là pour faire du commerce et n'avaient aucune raison de rechercher l'amitié des autochtones, eux-mêmes très méfiants. Mais Larry était poussé par une soif d'inconnu (une « infernale curiosité », disait son père) qui lui inspirait des initiatives peu orthodoxes. Il était fasciné par cette planète étrange. Il avait envie de s'y faire des amis et ne s'attendait pas du tout aux graves ennuis qu'il allait leur causer. Il etait prêt à donner beaucoup et n'avait pas conscience de son extraordinaire aptitude à déstabiliser. Toute l'affaire s'est passée il y a bien longtemps. Mais la planète Ténébreuse n'a pas oublié Larry Montray.
Marion Zimmer Bradley, née en 1930, s'est imposée récemment aux lecteurs français avec Les Dames du Lac et Les Brumes d'Avallon. Les Américains se passionnent depuis vingt ans pour La Romance de Ténébreuse, un cycle de romans situés sur une planète décidée à sauver son identité face aux colonisateurs terriens. Ténébreuse, c'est tout un monde, décrit avec une richesse d'imagination digne de Dune et de La Terre du Milieu de Tolkien.