L'Exil de Sharra

Quatrième de couverture

Je m'appelle Lew Alton et je sais qu'il est trop tard. Je vis en exil sur la Terre et je n'ai pas oublié ma main calcinée, ma bien-aimée en flammes et la matrice de Sharra qui a causé tout ce malheur. Cette pierre maudite, je l'ai encore. Dès que je veux la quitter, la forme-feu se lève dans ma tête et m'oblige à revenir au sombre amour. Je ne voulais pas être Héritier du Domaine. Mon père m'a forcé à prendre rang parmi les Comyn qui me méprisent. Un bâtard ! J'erre maintenant avec ma blessure et mon père me suit partout. Il attend que je revndique mon bien. Ténébreuse est une planète épuisée dont le sort m'indiffère. D'ailleurs je ne pourrais pas y retourner sans Sharra. Ses adorateurs, s'ils sont encore en vie, gardent l'espoir d'embraser l'univers et voudront délivrer cette grand forme nue qui, dans la nuit des temps, se débat en soulevant des gerbes d'étincelles. Il faudrait rappeler celui qui l'enchaîna jadis...

Cette extraordinaire histoire, point culminant du cycle de Ténébreuse, a été racontée pour la première fois par un auteur de vingt ans. Mais le temps a passé, le cours des événements a changé, et le grande Marion nous livre ici une version définitive — et plus intense que jamais — de ce roman où le souffle poétique est l'haleine même du feu.