Interface
Quatrième de couverture
Que verra la société industrielle du XXIIe siècle : l'ère de l'opulence, du loisir, du temps libre et du bonheur social. Mais aussi l'ère de la passivité, de la démission individuelle, d'une aliénation si profondément installée qu'on ne parvient plus à la discerner. Prisonniers de Tcité, la mégalopole fermée, aux mille lieux de plaisir, les citoyens-consommateurs ont, pour l'amour des aphrobelles, pour l'amitié des autocopains, et, pour l'oubli, des paquets de félicité à la fumée mauve. Leur monde est parfait. Leur monde est invivable. Eux-mêmes ont perdu la faculté de créer. Le pouvoir, le pouvoir réel, est aux mains des dirigeants de l'immense complexe industriel producteur de stahlex, ce matériau-miracle qui a remplacé la plupart des métaux et des matières plastiques . Les usines de la Stahlex Corporation couvrent tout le Nord-Est de l'Angleterre. Une interface s'est créée, qui sépare désormais l'art de la technologie. C'est l'âge de la Dénaissance. Durera-t-il toujours ? Dans la préface qu'il a rédigé spécialement pour l'édition française d'Interface, Brian W. Aldiss salue en Mark Adlard un romancier important, « un des nouveaux poètes des nouvelles terres vaines ».
Sommaire
- Préface de Brian ALDISS