En courant le monde (1901-1903)
Prix éditeur : 14,00 €
Collection : Mémoire d’homme
Éditeur : GINKGO
EAN : 9782846790949
Parution : 1 mars 2015
Pagination : 144 p.
Façonnage : broché
Quatrième de couverture
Issu d’une vieille famille du Tarn, Alexis-Antoine-Maurice Symon de Périgny (1877-1935) est connu du cercle restreint des Américanistes comme le découvreur des ruines mayas de Nakum.
Certes archéologue, comme on pouvait l’être en ce début de XXe siècle, de Périgny fut avant tout un voyageur, un explorateur comme il aimait se définir. Si l’Amérique fut son terrain de prédilection, auquel il devait consacrer une bonne partie de sa vie, il entreprit dès 1901 (il avait alors 24 ans) son premier grand voyage : expédition solitaire de plus de trois ans qui devait le mener du Canada et au États-Unis, puis en Japon et en Corée, au Mexique, et peut-être jusqu’en Chine, en Indochine et en Inde. Ce long voyage, sur lequel notre homme restera toujours discret, ne fut publié qu’en 1906. Il reste incontestablement d’une grande fraîcheur : celle du jeune homme découvrant le monde, ses sociétés étranges et leurs rites mystérieux. C’est à cette occasion que le futur explorateur réalisa ses premiers clichés et descriptions, à Hokkaido et dans l’archipel Ryükyü notamment. Ils connaîtront un beau succès à Paris et lui ouvriront les portes de la Société de géographie, qu’il fréquentera dès lors jusqu’à la fin de sa vie.
En courant le monde, bien plus que le simple voyage d’un jeune Européen de la « bonne société » est document incisif et remarquable, une fenêtre ouverte sur les lieux mal connus de son époque. Il n’avait jamais été réédité.
Albert André Genel est membre de la Société des Américanistes. Depuis plus de vingt ans, il se consacre à la vie de Maurice de Périgny, dont il est le meilleur spécialiste.