Périphériques : essais et nouvelles
Prix éditeur : 19,00 €
Collection : FLAMMARION
Éditeur : FLAMMARION
EAN : 9782080683977
Poids : 372 g.
Quatrième de couverture
Maurice G. Dantec, né à Grenoble en 1959 et résidant aujourd'hui au Canada, a été musicien et rédacteur publicitaire durant les années 80, avant de faire .une entrée fracassante dans la « Série Noire » avec La Sirène rouge, presque aussitôt adaptée au cinéma. Ses romans suivants, Les Racines du mal et Babylon Babies, sont des thrillers de science-fiction qui portent un regard impitoyable sur le monde d'aujourd'hui et de demain : Sa réflexion se prolonge dans son journal « Le théâtre des opérations » (deux volumes parus à ce jour : Manuel de survie en territoire zéro et Laboratoire de catastrophe générale).
Les livres signés Maurice G. Dantec étant tous de « forts volumes », certains se demandaient ce qu'il donnerait sur de plus courtes distances. Périphériques est à cet égard la meilleure réponse qui soit. Composé de quatorze textes, jusque-là éparpillés dans la presse — Le Monde, Les Temps modernes, Le Magazine littéraire... — dans des collectifs ou sur le Net, ce recueil fait cohabiter nouvelles et essais, montrant du même coup que non seulement Dantec est aussi à l'aise sur le court que sur le long, mais que, contraint à une certaine concision, il parvient à davantage encore de précision dans son propos, à une écriture quasi chirurgicale et une densité optimale. Articles engagés — sur les attentats du 11 septembre 2001, sur la politique, l'art et la littérature — , nouvelles cauchemars — réponse aux Cyberpunks américains — , ces textes font de leur auteur, Grand prix de l'Imaginaire pour son second roman, un écrivain visionnaire et un esprit farouchement indépendant (d'où son rapport terroriste avec la machine à décerveler qu'est la télévision)... qui n'hésite pas à se raconter longuement ici, dans un entretien où on le retrouve tout entier, toujours désireux d'« atteindre la vérité en pleine tête, avec un fusil à lunette ».
Ouvrage réuni et proposé par Richard Comballot.