Et la comète passa
Quatrième de couverture
Un double cri d'épouvante résonna dans le laboratoire. Alors que la comète apparaissait au Zénith, les bocaux géants qui contenaient ces deux apparences de corps humain éclataient en même temps. Un flux liquide, une volée d'éclats de verre, certains tranchants comme des faux, arrivaient sur les deux magiciens, les suffoquant et les criblant à la fois. Ils s'écroulèrent, littéralement lardés de ces fragments, dans un torrent d'élixir vert strié de filaments sanglants. Sur les socles, hors des bocaux fracassés et désormais inexistants, les deux êtres demeuraient debout, sans émotion apparente. Mais il étaient vivants. Ils perdirent dans la nuit, sans être vus.