Immortels en conserve

Quatrième de couverture

Prenez un homme (ou une femme) de quarante ans. Transférez son cerveau dans le corps d'un bébé de six mois. La population reste stable et l'un des sujets de notre expérience y gagnera une nouvelle jeunesse, quarante ans d'une nouvelle vie. Jusqu'à ce qu'un nouveau transfert de son cerveau dans un jeune corps de six mois lui donne à nouveau... à l'infini, jusqu'à la nausée. Mais pourquoi avoir un enfant lorsqu'on sait qu'au bout de six mois le petit ange vous sera enlevé, son corps donné à un cerveau vieux de plusieurs existences, son propre cerveau jeté aux ordures ? Le nombre de naissances diminuant sans cesse, les jeunes corps viendront à manquer et les cerveaux seront stockés dans des boites, pleinement conscients, capables d'entendre et de parler. Des monceaux de boites, de plus en plus de boites soigneusement rangées et étiquetées. Et si par charité vous accueillez chez vous l'une de ces boites, méfiez-vous car cet ami en conserve guettera, notera, accusera pour avoir ensuite à votre place droit à un corps, droit à la vie.

Dans ce roman mosaïque, Michael Coney donne une fois encore la preuve éclatante de son talent.