La Locomotive à vapeur céleste
Quatrième de couverture
Voici une histoire située dans un futur si éloigné qu'elle en devient une légende. Cette légende sera contée dans une oeuvre épique immense, Le Chant de la Terre. Il faut plus d'un siècle pour réciter Le Chant de la Terre, et les héros les plus prestigieux de l'histoire humaine n'y ont droit qu'à un seul vers. Ce chant, en effet, englobe le passé, le présent (quel que soit le vôtre) et le futur de la Terre, mais aussi tous ses possibles, ces avenirs innombrables qui suivent d'autres aléapistes dans le Silong. Une histoire infiniment riche, donc. La locomotive à vapeur céleste en constitue un petit extrait. Elle relate un événement important survenu à la fin de l'époque pendant laquelle la plupart des humains s'étaient réfugiés sous les Dômes pour rêver sous la conduite de l'Arc-en-ciel, un ordinateur. L'humanité sera alors divisée en cinq espèces, Vrais Humains, Humains Sauvages, Néoténites, qui ressemblent à des bébés adultes, Spécialistes dotés des gènes animaux et Vites. Afin de libérer Starquin, un être vraiment cosmique, de son emprisonnement accidentel de Dix Mille Ans, la Triade, composée des trois humains d'espèces différentes, la Fille, Zozuba le Cuidador et Manuel l'Humain Sauvage, entreprend sa quête au Pays des Rêves Perdus. Par son étrangeté et sa richesse imaginative, cet univers, dont voici le premier volet d'une trilogie, évoque l'oeuvre célèbre de Cordwainer Smith et le Radix d'A. A. Attanasio. Mais elle demeure inclassable, sinon comme l'une des découvertes majeures des années 80.