Les Dieux du grand loin
Quatrième de couverture
Le Chant de la Terre est une œuvre épique si vaste qu'il faut plus d'un siècle pour la réciter en entier. Elle chante non seulement le passé, le présent et le futur de l'humanité, mais aussi tous ses possibles qui suivent d'autres aléapistes, Les dieux du grand loin sont le second volume d'une tétralogie au travers de laquelle Michael Coney tente de communiquer aux humains du XXe siècle un fragment essentiel du Chant de la Terre. On se souvient comment, à la suite de l'attaque sauvage des habitants de la Planète Rouge, les humains furent contraints de se défendre en semant dans l'espace des Bombes de Haine. Le système solaire s'en trouva protégé, mais ses habitants furent coupés de leurs colonies stellaires et leur civilisation commença de décliner. Mais, surtout, les Bombes de Haine retinrent prisonnier dans la région du système solaire un être immense et puissant, Starquin. Celui-ci dut, pour se libérer, intervenir dans les affaires humaines pendant plus de trente-six millénaires. Les dieux du grand loin racontent, entre autres choses singulières et mystérieuses, la fin de la quête de la Triade composée de trois humains d'espèces différentes, Zozula le Cuidador, Manuel l'humain sauvage et la Fille qui n'avait pas de nom. Vous saurez comment ils affrontèrent les Loups du Malheur et les vainquirent finalement, comment la Fille, une néoténite qui ressemblait a un bébé de taille adulte, finit par devenir une femme parfaite, et comment Manuel l'aima successivement sous ses deux formes. Vous découvrirez bien d'autres choses qu'il serait impossible, trop long, oiseux et même inutile de résumer ici puisqu'elles sont très bien décrites à l'intérieur. Le Chant de la Terre, dont Les dieux du grand loin sont le deuxième volet, se situe à la lisière de la science-fiction et du mythe. Par son souffle et son envergure temporelle, il évoque l'œuvre d'Olaf Stapledon, et, par la diversité de ses personnages et sa qualité poétique, celle de Cordwainer Smith.