Dans Boorman, un visionnaire en son temps, Michel Ciment complète son analyse du cinéma de John Boorman et enrichit la première édition, parue en 1987, de textes portant sur les huit longs métrages tournés par le cinéaste depuis La Forêt d’émeraude et d’autant d’entretiens.
Michel Ciment retrace ainsi la totalité de la filmographie de John Boorman, depuis Sauve qui peut (1965) à Queen and Country (2014) et le parcours fructueux du réalisateur anglais s’avère être une aventure semée d’embûches. De films en films, le regard aiguisé du théoricien côtoie celui, audacieux, du cinéaste, dans des entretiens tous plus passionnants les uns que les autres. Boorman, un visionnaire en son temps est un guide critique sur l’envers du décor, à travers une filmographie dense et hétéroclite qui démontre parfaitement la cohérence de cette œuvre et du regard qu’il porte sur le monde. C’est aussi la clef indispensable pour découvrir ce qui lie l’épopée arthurienne d’Excalibur, l’histoire du gangster anarchiste irlandais Martin Cahill dans Le Général et l’expédition initiatique dans les Appalaches de Délivrance.