Le Temps incertain
Quatrième de couverture
La chronolyse, c'est inquiétant. C'est même dangereux. Surtout pour un homme de 1966 qui plonge, sans l'avoir voulu, dans le Temps incertain, alors même que l'exploration chronolytique n'est pas inventée. Et quand commencent à surgir des fissures-de l'avenir ou des possibles, les séides inquiétants de Harry Krupp Hitler 1er, empereur de l'Indéterminé, quand on ne peut plus attendre d'aide que d'un avenir menacé et d'indications que des phords de Garichankar, quand la réalité quotidienne se dédouble et se contredit, on en vient vite à douter de sa raison. La raison de qui ? La vôtre, ou celle de Daniel Diersant écartelé entre les injonctions contradictoires du Docteur Hol-zach, psychronaute, et des Pêcheurs de la Perle en Ruaba ?
Michel Jeury se consacre à la science-fiction depuis de très nombreuses années. Sous le pseudonyme d'Albert Higon il a obtenu en 1960 le Prix Jules Verne. Parmi ses œuvres plus récentes, qui ont profondément renouvelé la science-fiction française et qui ne sont pas sans rappeler l'univers de Philip K. Dick, le Temps incertain a obtenu en 1974 le Prix du meilleur roman français de science-fiction.