Le chien tchétchène
Prix éditeur : 15,30 €
Collection : Gaïa polar
Éditeur : GAIA
EAN : 9782847200645
Parution : 17 août 2005
Pagination : 179 p.
Poids : 259 g.
Quatrième de couverture
Dans une cité marseillaise, une vieille dame est retrouvée assassinée. Son appartement a été mis sens dessus dessous, la pauvre femme torturée dans la cave. Le butin ? Mystère. À l’enterrement de la victime, il n’y a pas foule. Le voisin, Nestor Patipoulos – veuf et ébéniste à la retraite –, un jeune homme, Dachi El Ahmed – un sage, qui enseigne l’histoire des mathématiques à l’université et joue un rôle de médiateur dans la cité ; les vers d’Omar Khayyâm lui trottent dans la tête, il boit du thé assis en tailleur sur le tapis de son salon, fume des roulées, aspire à la tranquillité du désert – et un chien. Celui de la vieille dame. Dachi ne croit pas au meurtre crapuleux, pas pour deux cents balles : les assassins cherchaient quelque chose. Qu’ils n’ont pas trouvé. À la sortie du cimetière, deux Russes antipathiques se planquent dans une BM, et filent Patipoulos, Dachi et le chien.
Ce que les Russes ignorent, c’est que ce qu’ils cherchent, c’est le chien.
D’origine tchétchène, comme la vieille dame. Un cadeau de son fils, resté au pays sans doute.
Aux côtés du séduisant Dachi, une file de personnages joliment croqués : Hocine et sa bande, des petits voyous qui servent en quelque sorte de gardes du corps à Dachi, piquent régulièrement la bagnole des deux Russes et se retrouvent à jouer les guetteurs dans la cité, à force de se poster là où il y aurait un bon coup à faire ; l’Apache, le frère de sang de Dachi qui campe sur un toit de la cité ; d’anciens malfrats de la pègre marseillaise ; deux journaleux un tantinet alcoolo ; une vieille dame digne, ancien grand reporter et très calée en géopolitique ; Roberta Vadim-Angouste, égérie de la SPA locale ; Léda, la tempétueuse et inaccessible rousse, fille de Patipoulos et Hassan, le chien.
L’auteur jubile à chaque rebondissement, et le lecteur avec lui, embarqué dans ce roman de genre très réussi, dont on quitte les héros avec regret. Un vrai régal.