Le Dit du Genji de Murasaki-shikibu illustré par la peinture traditionnelle japonaise
Prix éditeur : 155,00 €
Collection : La petite collection
Éditeur : DIANE DE SELLIERS
EAN : 9782903656461
Parution : 1 septembre 2008
Pagination : 1312 p.
Quatrième de couverture
Dans le Japon médiéval, Murasaki-shikibu écrit le premier roman psychologique du monde en nous faisant vivre les aventures amoureuses et politiques du Prince Radieux.
520 peintures et 450 détails en couleurs illustrent les 3 volumes de cette édition, splendide hommage à la culture et à la beauté.
Au cœur de la culture japonaise
Chef-d’œuvre de la littérature mondiale et texte fondateur du roman japonais, premier roman psychologique au monde, Le Dit du Genji ou Genji monogatari, écrit au début du XIe siècle, relate la vie du Prince Genji dans la société de la cour impériale et apporte un éclairage exceptionnel sur la culture japonaise : poésie, musique et peinture accompagnent le Genji en politique et en amour tout au long de sa vie mouvementée.
Un récit captivant et subtil
Murasaki-shikibu a trouvé les modèles de ses personnages parmi ceux qu’elle côtoyait dans l’atmosphère raffinée de la cour impériale de Heian, actuelle Kyôto, et les a dépeints avec un extraordinaire souci de l’analyse psychologique. Elle se distingue par sa finesse dans l’observation des sentiments et des comportements, sa sensibilité dans la description des saisons, de l’impermanence des choses et des êtres, ou encore son habileté à construire un récit complexe, peuplé de dizaines de personnages aux destins croisés.
Des œuvres inédites en Occident
Après sept années de recherches iconographiques sans précédent et plus de 2 500 peintures recensées, 520 œuvres en couleurs du XIIe au XVIIe siècle parmi les plus remarquables, et pour la plupart inédites en Occident, ont été sélectionnées, ainsi que 450 détails. L’intégralité des plus anciens fragments de rouleaux subsistant du XIIe siècle et classés « Trésors nationaux » au Japon sont reproduits dans cette édition.
Des autorisations exceptionnelles nous ont permis de publier des œuvres provenant des collections impériales japonaises, de monastères, de musées privés et nationaux, de fondations et de collections privées à travers le monde entier.
Toutes ces œuvres sont expliquées et commentées par Estelle Leggeri-Bauer, maître de conférences à l’Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco). Auteur de nombreux articles sur la peinture japonaise, Estelle Leggeri-Bauer a vécu plusieurs années au Japon et est spécialiste de la peinture narrative japonaise.
Murasaki-shikibu
Née aux environs de 973, Murasaki-shikibu écrit Le Dit du Genji entre 1005 et 1013 alors qu’elle est au service de l’impératrice Fujiwara Akiko, vraisemblablement en qualité de préceptrice. Son identité est trouble car le nom sous lequel on la désigne se révèle être un surnom, celui de la jeune Murasaki, l’amour absolu du Prince Genji.
Murasaki-shikibu développe très tôt un goût pour les études littéraires, dont la lecture des classiques chinois, théoriquement interdits au nom de la bienséance aux jeunes filles japonaises. Elle est également connue pour son journal intime et un recueil de poèmes, qui lui a valu d’être considérée comme l’un des trente-six grands poètes de l’époque. Son éditeur fut l’impératrice elle-même, qui fournit l’encre et les pinceaux, commanda des copies et fit confectionner des livres. Elle meurt entre 1014 et 1016.
Texte intégral dans la traduction de René Sieffert.
Préface de Midori Sano.
Introduction et commentaires des œuvres d’Estelle Leggeri-Bauer.
520 illustrations du XIIe au XVIIe siècle, 450 détails.
Livret d’accompagnement de 56 pages « À la découverte du Dit du Genji ».
3 volumes brochés sous jaquette et 1 livret sous coffret,
1312 pages, 25 x 23 cm.
Diane de Selliers propose le triptyque le plus impressionnant qui soit : en trois volumes, dans un coffret raffiné, l’intégralité du Dit du Genji, un texte fondateur de la littérature japonaise, le plus ancien roman psychologique du monde, illustré par 520 peintures traditionnelles japonaises. On peut déjà parler de trésor national en matière éditoriale.
Art actuel, Jean-Pierre Frimbois