Chants des étoiles

Quatrième de couverture

Il y avait eu le désastre. Des siècles plus tard, l'immense plaie radioactive ouverte dans le corps de la Terre était encore mortelle. Cependant, dans une zone protégée du désert de la Grande Friche, la civilisation avait pu renaître. C'était le monde d'Aquaria, où les fils du Verseau avaient construit une société sur les principes de la science blanche : les lois du muscle, du soleil, du vent et de l'eau. Les énergies douces. La science noire de leurs ancêtres américains — l'atome, le pétrole, les technologies lourdes — était désormais prohibée. Or, ce fragile équilibre est remis en question. Dans les hauteurs de la Sierra, là où commence le territoire des Spatiaux, d'inquiétants apprentis sorciers s'affairent à nouveau. Un lourd nuage de science noire flotte au-dessus de la ville de La Mirage. Soleil Sue, qui règne sur le réseau de communications de la Vive Voix, est mise en cause. Lou, maître parfait de la Voie Bleue et Limpide, est chargé d'enquêter. Sont-ils manipulés par Arnold Harker, qui a osé bravé les tabous technologiques ? Science blanche contre science noire : la réalité est-elle aussi simple ? Aucun système ne détient toutes les réponses. L'important est de s'ouvrir au possible : pour l'humanité, le temps n'est il pas venu d'écouter à nouveau les chants des étoiles ? Grand roman lyrique, adieu au années soixante, utopie concrète et critique de l'utopie, manuel de survie pour un siècle prochain, Chants des étoiles étonnera ses lecteurs. La science-fiction, nous dit Norman Spinrad, peut à nouveau imaginer un futur sans limites. Il suffit d'oser.