Laide mémoire
Prix éditeur : 8,38 €
Collection : Poche révolver fantastique
Éditeur : FLORENT-MASSOT
EAN : 9782908382310
Pagination : 176 p.
Poids : 126 g.
Quatrième de couverture
« Gentils enfants, d'Aubervilliers, Gentils enfants, des prolétaires... » écrivait jadis Jacques Prévert.
Les gentils enfants des corons d'Atticourt, ceux qui descendaient au fond de la mine et poussaient les wagonnets remplis de pépites de charbon... Vous vous souvenez de ces gentils enfants qui, avant de cracher leurs poumons pourris par la silicose, sont morts abandonnés, trahis, enfouis... Vous vous souvenez ? Non. Personne à Atticourt ne veut s'en souvenir. Car la mémoire est laide, quelquefois. « Une silhouette sombre /évitait au-dessus de François... Il ne parvenait toujours pas à distinguer la face de l'être flottant... Ce dernier, en revanche, le dévisageait avec une sorte de convoitise. La convoitise d'un prédateur. » Le style de Pascal Françaix est beau, somptueux même. Derrière lui se devine une sensibilité d'autant plus profonde qu'elle est voilée de pudeur. Une émotion venue du Nord et qui ne provient pas seulement du fantastique et de l'horreur, mais d'une chose énigmatique que l'on appelle tout simplement l'écriture. Jean Rollin.
Pascal Françaix a déjà publié « Le Cercueil de chair » et « Kamarde » chez Fleuve Noir. Il signe donc ici son troisième roman.