La Peste sauvage

Quatrième de couverture

Aux pieds de la statue, un trou profond. Trois mètres de long sur deux de large et au fond du trou, les bras en croix attachés à une poutre reposant sur deux supports de pierre, un homme. Un jeune homme plutôt. Même pas vingt ans. Il est gras. Son visage est déformé par la souffrance et on lit dans ses yeux une folle terreur. Couchée devant lui, une bête étrange. Un peu l'apparence d'une raie. Le corps aplati, soixante centimètres d'envergure. Un tête avec un bec crochu et deux yeux vivants, en perpétuels mouvement. Des yeux humains. De petites pattes munies de ventouses, une queue longue terminée par un petit balai. Tout à coup, cette queue fouette l'air et la bête bondit. Elle se colle sur la cuisse de l'homme nu. Fou de terreur, il se met à trembler. Aucun son ne sort de sa bouche. Pourtant, il ressent une terrible douleur au moment où le bec de la raie s'enfonce dans sa fesse et lui arrache un morceau de chair.